• Mon expérience du Canada

         Waouw ! Quelle expérience, quel érasmus ! J'ai appris et redécouvert pleins de choses pendant ces 2 mois et demi de mobilité. Normalement, je devais y rester 4 mois mais avec le coronavirus, j'ai dû être rapatriée en Belgique.

         Dans cet article, je vais vous faire part de mon ressenti face à certains éléments, de ce qui a permis d'agrandir mon expérience personnelle... 

     

         La première chose qui m'a interpellée, ce sont mes idées sur l'éducation canadienne. En Belgique, lors de mes cours de pédagogie, on faisait souvent référence au Canada car ils sont plus avancés que nous dans certains domaines, ils pratiquent différentes pédagogies dans une même école... Figurez-vous qu'au Canada, ils louangent l'éducation européenne. C'est à en perdre la tête !  J'ai parlé avec une institutrice de mon école de stage qui a fait un Eramsus en Belgique. Elle m'a donc donné divers points positifs de chez nous.

    • Au Canada, les enfants aux besoins spécifiques (autistes, troubles comportementaux...) sont placés dans une école normale. Les enseignantes québécoises sont plus vite à bout de force car elles doivent à la fois gérer les enfants de sa classe avec leurs DYS et le ou les enfant(s) extraordinaire(s). C'est éprouvant pour l'institutrice mais aussi pour l'enfant en question. Chez nous, ces élèves sont accueillis dans des écoles spécialisées dans lesquelles les classes sont formées par un petit nombre de camarades qui comprennent leurs différences. Ces enfants se sentent donc mieux et l'enseignante n'est pas surchargée vu qu'elle possède une classe avec peu d'élèves. 
    • Lors d'une leçon, les enseignantes ont tendance à donner des indices très rapidement. En Belgique, nous les laissons un premier temps patauger dans le lac avant de les aider. Les élèves, chez nous, sont donc un peu plus débrouillards qu'au Québec. 
    • Le dernier point que j'ai abordé avec elle concerne les congés. Et oui, les Québécois n'ont pas congé le mercredi après-midi et ils ont seulement deux jours de vacances de Pâques. Cela ne laisse pas beaucoup de temps aux institutrices de créer de nouvelles leçons. 

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         Au niveau de l'université (UQAC), j'ai pû aussi constater quelques différences avec la haute école de Champion.  

    • La pédagogie des universités se base sur la classe inversée. J'avais énormément à faire à la maison et les cours étaient là pour nous permettre de revoir la matière mais sous un autre angle de vue.  Ils englobaient aussi les présentations orales, les partages de connaissances ... 
    • Dans l'introduction des cours, les professeurs passaient en revue tout le planning du quadrimestre ainsi que les examens ; un peu comme chez nous. Cependant, Les étudiants ont le droit de réagir et de modifier les modalités d'examen si cela ne leur convient pas. Bien sûr, ils doivent argumenter et trouver un obstacle conséquent pour que cela change. Tout cela pour dire que les professeurs à l'université se soucient de leurs étudiants, ils sont présents pour eux, à l'écoute, très pédagogiques... un exemple même pour les étudiants qui deviendront plus tard des enseignants.  
    • Lors des examens disciplinaires, les professeurs nous laissent le cours car ils expliquent que cela ne sert à rien d'étudier une matière par coeur vu que les élèves l'oublient par la suite. Pour eux, un examen à cours ouvert est plus propice vu que les futurs enseignants doivent faire des recherches pour alimenter leurs connaissances. Je tiens à préciser que je devais quand même connaitre et organiser ma matière afin d'avoir assez de temps pour réaliser mon examen. 

     

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         Et je finis avec ce que j'ai appris en allant dans mon école de stage. Comme je suis rentrée plus tôt, je n'ai pas pu effectuer mon stage avec ma classe de P5. Je ne suis donc pas entrée dans les profondeurs de la pédagogie québécoise mais je n'ai quand même pu atteindre ses contours. 

    • Au niveau de la technologie, mon école était très bien équipée. Dans chaque classe, il y avait un tableau interactif, des iPads étaient présents pour plusieurs classes (ils faisaient une tournante) et il y avait même moyen d'acquérir des ordinateurs (ma maitre de stage en avait trois dans sa classe). 
    • Pour les surveillances, la direction a créé un horaire assez bien organisé pour que tout le monde trouve son bonheur. Il fonctionne par groupes et par demi-journées. 

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    •  En parlant d'horaire, le semainier des instituteurs change presque tout le temps durant l'année. Mais pourquoi se modifie-t-il ? Alors, accrochez-vous car c'est assez compliqué à comprendre mais une fois bien en mains, je trouve cela assez astucieux. 

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         Le calendrier d'une année scolaire est créé en fonction de jours : le jour 1, le jour 2, le jour 3, le jour 4 et le jour 5. Au début de l'année, le jour 1 représente le lundi, le jour 2 le mardi... Cependant, dès qu'une journée pédagogique, deux jours de vacances... entrent en jeu, les jours sont décalés afin de ne pas perdre certaines matières comme anglais, sports... qui se retrouvent que dans certains jours.  

         Exemple, mes élèves de P5 commencent le semaine par le jour 4. Le jeudi, ils sont arrivés au jour 2. Le vendredi, c'est une journée pédagogique, donc les enfants ne vont pas à l'école. Pour ne pas perdre le jour 3 où ils avaient cours d'art dramatique, celui-ci est reporté au lundi suivant. Les jours sont donc décalés. Maintenant, le mardi est un jour 4.. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    • Pour finir, dans mon école de stage, il y avait des classes dites REGULIERE comme la mienne et des classes MONTESSORI comme celle de Maryse. Les parents, à chaque début d'un nouveau cycle, peuvent choisir une des deux pédagogies pour leur enfant. Je ne serais pas vous dire grand chose d'une classe Montessori car ce n'était pas la pédagogie de ma classe. Par contre, je peux vous dire qu'une classe régulière est fondée sur le même système que nos classes. 

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