La première chose que j'ai du faire pour construire ma préparation sur la métacognition, était de choisir dans quelle matière j'allais utiliser ce procédé. Je ne devais pas en choisir de trop, sinon les enfants allaient être perdus vu qu'ils n'avaient encore jamais utilisé la métacognition présentée comme ceci. Je me suis donc rabattue sur l'éveil car j'allais souvent le travailler vu mon sujet de TFE (découverte du Canada) mais aussi sur le savoir parler, le savoir lire, le savoir écrire et le savoir calculer suite aux leçons que j'allais devoir présenter. Sans plus attendre, voici ma préparation dans laquelle j'ai utilisé une mascotte pour lancer cet apprentissage. 

     Tous les matins, je confiais Monsieur Orignal à un enfant. Celui-ci devait expliquer à la mascotte ce qu'il faisait. Souvent, je le faisais en collectif pour que les enfants puissent partager leurs stratégies et ainsi remplir les différentes affiches de la métacognition. 

Présentation des affiches aux enfants.  

 Monsieur orignal est toujours dans les parages. 

C'est grâce à son trou de mémoire sur les jours et le mois que nous les avons appris.

      Et pour finir avec cette métacognition, j'ai dû créer toutes les petites cartes que nous allions mettre sur les affiches afin de garder une trace des stratégies utilisées. 

          Mes fiches pour éveil                   Mes fiches pour savoir calculer

    Mes fiches pour savoir lire                 Mes fiches pour savoir parler

Mes fiches pour sa voir écouter       Mes orignaux pour les affiches

     Après avoir bien observé les enfants, j'aurais voulu créer pour chaque élève un petit calepin avec toutes les stratégies qu'il utilise. Malheureusement, j'avais déjà prévu trop de choses pour trois semaines, je n'ai donc pas eu le temps de le faire. 

      Après avoir vécu la métacognition pendant trois semaines de stage, je peux enfin exprimer mon ressenti face à cet apprentissage. 

Mon ressenti 

• Je trouve cela très intéressant car les enfants peuvent échanger leur stratégies.
• Cela permet d'exprimer leurs idées, de communiquer avec leurs camarades de classe. De cette manière, ils commencent à trouver leur place dans le groupe-classe. 
• L'utilisation de la mascotte est une superbe idée. Elle motive d'autant plus les enfants. 
• Grâce à la mascotte, l'enfant verbalise tout le temps pour lui expliquer comme il a fait.
• Cette leçon propose des moments de partage et de discussion lorsque l'on se retrouve tous autour des affiches.
• Pour ceux qui ont plus de difficultés, le fait de partager leurs stratégies leur permet d'avancer. Même si les enfants ne s'en rendent pas compte, la classe se dirige de plus en plus vers de l'entraide et de l'autonomie.

     Tout ce que je viens d'énoncer se trouve dans le côté positif de cette leçon. Cependant, j'ai éprouvé quelques difficultés dont je vais vous faire part. 

• Comme je suis restée que trois semaines et que les enfants n'avaient pas l'habitude de travailler avec cela, il a été difficile de le mettre souvent en place ou alors je le faisais vite fait.
• Comme les enfants sont encore petits, leur égocentrisme est encore fort présent. Ils n'allaient donc pas vraiment vers les autres stratégies que la leur lorsqu'ils en proposaient une.  
• La diversité de stratégies était très pauvre, les mêmes revenaient souvent. J'ai donc dû les diriger vers d'autres pour agrandir leur panel de méthodes.