Pour ce premier cours, Madame Joëlle nous a montré son plan du cours mais ce n'est pas cela qui m'intéresse. Ce qui a été fort instructif durant cette heure, ce sont les réactions des élèves face à la vidéo que la professeur nous a montrée.

     Je vais restituer un peu le contexte. Je suis dans une classe de Bac 2 avec 45 élèves, primaires, préscolaires et régendats mélangés. La professeur nous fait visionner une vidéo qui parle de la créativité au sein de l'école. Moi, je connais déjà le thème vu que je l'ai déjà abordé en Belgique, par contre c'est un concept nouveau pour les étudiants québécois. A la fin de la vidéo, certains (surtout les régendats) se sont révoltés en expliquant que cela était difficile pour eux de pratiquer une telle manière d'enseigner vu qu'ils ne possèdent pas leur classe tout le temps ou que les collègues viennent râler car ils font trop de bruit lorsqu'ils modifient l'aménagement de leur classe... alors que d'autres ont soutenu les propos de Ugo. Un vrai débat est né en classe. Même si je ne participais à la discussion, j'ai trouvé cela très instructif de voir les différents points de vue des élèves. Cela m'a permis de mettre les lunettes des enseignants d'autres sections. 

     Pour conclure, voici trois éléments que j'ai envie de retenir du cours. 

• Enseigner la même pédagogie au trois sections permet de rester dans un même monde d'apprentissage pour les élèves.
• Dans la vidéo, Ugo explique que nous ne sommes pas des passeurs de connaissances mais des coachs.
• Les changements s'exécutent à la base de la pyramide, il ne faut pas attendre que ceux d'en haut nous disent quoi faire. Il faut le faire dès maintenant et ne pas se laisser décourager par la lenteur des choses car le changement prend du temps. 

     Pour commencer ce deuxième cours, nous sommes revenus sur le texte et les questions que nous devions réaliser à la maison comme devoir. Et oui, à l'université, il utilise énormément la pédagogie de la classe inversée. C'est pour cela que nous n'avons pas beaucoup de cours, par contre nous avons des tonnes de textes à lire afin de nous instruire par nous-même et d'en parler au cours suivant.

     Voici mes notes et Powerpoint sur l'engagement et les courants pédagogiques.

L'engagement

Les courants pédagogiques

     Pour le cours 3, nous avons du lire ce document qui explique ce qu'est un modèle intégrateur (= un projet en Belgique). 

     Arrivée en classe, la professeur nous a demandé de faire des groupes de 3 ou de 4 afin de créer un PowerPoint qui expliquait une partie du document. Une fois les PowerPoint terminés, ceux-ci étaient exposés au TN et chaque équipe devait expliquer en 3 minutes ce qu'ils avaient résumé/écrit. Voici un récapitulatif de tous les PowerPoint.

     Ce fut fort instructif sous différents plans. Tout d'abord, nous avons fait nos propres recherches chez nous. Puis, arrivés en classe, la professeur nous a mis par groupe de 3-4 et nous a demandé de créer un Powerpoint sur une partie du document, elle nous a mis dans le lac. Pour créer le diaporama, nous avons dû échanger nos points de vue, de cette manière, elle nous a fait vivre des conflits sociocognitifs. Ensuite, une fois le PowerPoint créé,  chaque groupe a dû l'expliquer aux 40 autres personnes de la classe, nous étions en train de donner cours.  Pour finir, tous les Powerpoint nous ont été transmis, ils nous serviront de synthèses pour nos examens qui approchent, nous avons donc une trace de cet apprentissage.

Nous étions en plein socioconstructivisme. 

     Dans le cadre du cours de péda, nous allons devoir créer un projet qui comptera pour une partie de notre examen. Afin de le mener à bien, Madame Joëlle nous a donc présenté différents concepts comme le socioconstructivisme, le cognitivisme et la pédagogie par projet. Plus tard, elle nous montrera la pédagogie par problèmes.

      Rien de tel qu'un petit rappel, surtout vu sous un nouvel angle !  

     Aujourd'hui, j'ai découvert une nouvelle pédagogie : la pédagogie par problèmes. C'est une approche qui est centrée sur l'élève. Par groupe, ils vont s'engager dans la résolution d'un problème sans avoir au préalable étudié ou s'être formés sur le sujet. Ce problème est présenté sous forme d'une situation problème qui sert à l'apprentissage de nouvelles connaissances et au développement d'habilités et de comportements. Dans cette pédagogie, la démarche compte davantage que la résolution du problème en lui-même.

Voici le Powerpoint qui reprend le cours de la professeur et mes prises de notes. 

     Il me porte à croire que ce type de pédagogie est utilisée dans la plupart de nos leçons car nous commençons toujours une préparation avec une phase de mobilisation qui contient une situation-problème afin de donner du sens aux apprentissages. Ici, de ce que j'entends pour le moment, ils sont fort accès sur des manuels scolaires, des jeux de manipulations ou pédagogiques déjà tout faits... J'ai l'impression qu'ils ne font rien pour eux-mêmes. Je suis presque à me demander si, justement, le fait qu'ils soient plus avancés dans les autres styles de pédagogie n'est pas dû à ce suivi de livres, alors que nous, nous aimons créer nos propres leçons. Mais bon, ce ne sont que des bruits de couloirs, je verrai bien en stage si cela tient la route ou pas.