Lors d'un de nos premiers cours de pédagogie, nous avons reçu un mind map reprenant le profil de l'étudiant du 21è siècle défini par l'Henallux. Voici le document. 

 

     Suite à ce schéma, je vais pouvoir analyser les compétences que j'ai déjà acquises et celles que je dois encore améliorer. 

 

     Lors de mes stages, j'aime partir de petites situations problèmatiques afin que l'enfant soit vraiment au centre de son apprentissage. Je le fais manipuler, observer, critiquer... j'utilise beaucoup de concret.

     Pour ce qui est des projets interdisciplinaires, j'ai également dû créer un projet avec les enfants lors de ma Bac 2 et comme tout débutant, je me suis un peu laissée dépasser par l'immensité du travail. Je n'ai donc pas eu assez de temps pour le conclure, je devais réaliser des affiches pour l'exposé des classes de mer. Heureusement, mes maitres de stages ont repris la fin de mon projet et il a pu être finalisé. Si je devais refaire un projet comme celui-là, il faut absolument que je consacre soit plus de plages horaires durant les deux semaines soit plus de semaines.

     Si je pouvais encore améliorer quelque chose dans cette branche,  ce serait la recherche d'informations ainsi que prendre des décisions.

• Je dois donc m'obliger à rechercher dans les livres ou sur internet des outils qui me seront utiles pour ma classe. Cependant, je me bloque vite car je n'ai pas envie d'instaurer de nouvelles choses dans une classe qui n'est pas la mienne mais celle de ma maitre de stage. Pour ce qui est de la différenciation, j'en apporte en classe vu que c'est en lien avec ma leçon mais je n'aime pas trop toucher à l'arrangement de sa classe en apportant de nouvelles affiches ou autres. Cette année, mon but est de laisser une trace dans ma classe de stage comme avec les banques de situation problèmes par exemple.
• Prendre des décisions n'a jamais été mon fort (même pour une sanction je ne sais pas me décider). Que faire pour améliorer ce point  ? Je dois me faire davantage confiance, ne plus douter de mes choix...

 

     Cette année, je me suis inscrite à la formation d'EPC (éducation à la philosophie et à la citoyenneté). J'ai déjà suivi trois jours de formation durant lesquels j'ai rencontré des personnes venant de divers établissements Henallux et ayant une autre manière de créer un leçon. J'ai même dû réaliser une leçon d'EPC avec des étudiants de Bastogne qui n'ont pas du tout la même structure de préparation que nous. Je me suis donc ouverte à leur méthodologie car parfois il faut savoir sortir de son sentier afin de découvrir de nouvelles choses et ainsi se former un bagage plus enrichissant. 

     Lors de mes stages, de mes plaines ou même de mes camps, je respecte l'égalité, l'équité ainsi que la multiculturalité. D'ailleurs, j'aime découvrir la culture de divers pays et ainsi la partager à mes élèves, d'où le sujet de mon TFE "Comment sensibiliser les enfants de l'école primaire aux cultures d'autres pays ?"

     Pour la conscience écologique, il faudrait que je fasse plus attention à mon emprunt des ressources de notre monde, que je prenne davantage les transports en commun... avant de sensibiliser mes élèves à ce sujet. Je dois donc améliorer ce point-là.  

 

     Je suis quelqu'un d'assez créative, même trop créative car je me laisse souvent submerger par mes idées. Du coup, je ne finis pas ce que j'ai commencé par manque de temps. 

     Pour ce qui est du goût de l'effort et de la persévérance, je suis une fille qui aime travailler et qui veut toujours se surpasser afin de ne pas décevoir mes maitres de stages, mes professeurs, mes élèves... Je préfère me lever tôt pour travailler que de faire la grasse matinée, ce qui est rare chez les étudiants.

      L'esprit d'initiative ainsi que la pensée divergente sont les points que je devrais améliorer dans cette branche.

• Même si cela me fait peur, je dois me dire que je ne détiens pas toutes les solutions à un problème. Les enfants pourraient aussi envisager la situation sous un autre angle et ainsi trouver d'autres réponses auxquelles je n'avais pas pensé. Cela ne veut pas dire que je suis incompétente !
• Il faut que je prenne des initiatives lors que je suis en stage malgré le fait que ce ne soit pas ma classe. 

--> Il faut que je me fasse davantage confiance !

 

     Notre flexibilité mentale doit être travaillée tous les jours en changeant l'horaire de la semaine (comme à la haute école), la manière de corriger une feuille, nos stratégies... La haute école de Champion stimule notre flexibilité mentale, à moi de continuer à faire la même chose avec mes élèves comme dans mes stages précédents. 

     Dans la vie de chaque individu, les choses ne se passent jamais comme on l'avait prévu. En stage, il est plus facile de prévoir un plan B mais lorsqu'on n'en a pas, il faut savoir rebondir et c'est ce que je fais. 

     Pour la planification et l'organisation, j'ai un peu de mal à me projeter dans le futur. C'est pourquoi mes maitres de stage m'aident à créer mon horaire de stage en me donnant juste le nombre de périodes que je dois travailler avec les enfants sur chaque matière, après je fais le reste. Cette année, mon objectif sera de réaliser toute seule mon horaire sans oublier les modifications que je devrai y apporter suite à l'avancement ou non de mes élèves. De plus, les années précédentes, lors de mes stages, j'expliquais le menu de la journée à mes élèves. J'aimerais continuer sur cette avancée cette année. 

 

      Je me connais... je me connais tellement bien que j'ai du mal à me faire confiance et je sais que je n'arrive pas à gérer mes émotions. Pour les enfants, je sais qu'ils ont le droit à l'erreur car ils apprennent donc c'est normal. Mais moi, dès que je fais une erreur, je suis dans tous mes états : je suis à la fois en colère contre moi, triste, puis j'ai de la pitié... Je suis quelqu'un qui change vite d'humeur, je peux pleurer pour quelque chose sans importance et rire aux éclats 5 minutes après. Je dois donc arriver à gérer ces émotions en relativisant les faits ; il faut que j'arrive à créer une séparation entre ce qui est important et ce qui est anodin dans la vie. J'arriverai déjà plus me faire confiance une fois ce problème d'émotions résolu. 

      Pour ce qui est d'apprendre à vivre de manière heureuse, je trouve que ce sont plutôt les enfants qui nous enseignent cela car ils sont émerveillés par tellement de choses que l'on trouve anodines lorsque l'on grandit : les enfants sont donc des modèles à suivre pour cette compétence. D'ailleurs, lorsque je suis en stage, je ne peux m'empêcher d'alimenter ce bonheur en leur proposant des situation-problèmes qui suscitent leur intérêt. Et je pense que chaque institutrice doit garder ses yeux d'enfants qui s'émerveillent devant peu de chose. En tout cas, moi c'est le cas  !

 

     Généralement, je connais assez bien mes matières. De plus, je les transmets à mes élèves de manière ludique parce qu'elles s'imprègnent plus facile dans la tête des enfants lorsqu'ils manipulent et surtout s'amusent. Par contre, je trouve cela malheureux qu'il n'y est plus de cours de musique ou d'art dans les classes. D'ailleurs, lorsque je vais en stage et que je propose une leçon d'art ou de musique, les instituteurs sont toujours surpris que je doive donner ce genre de leçon, ils trouvent cela trop facile et parfois même une perte de temps pour les élèves. Pourtant, les élèves apprennent tout en s'amusant, n'est-ce pas le but d'enseigner ?  

     Pour cette branche, il faut que je sois plus curieuse afin d'en savoir plus sur un sujet ou l'autre. Cependant, je dois aussi arrêter de vouloir connaitre tout par coeur comme lorsque je donne une leçon d'histoire, c'est impossible pour une institutrice de se souvenir de tout sur le bout des doigts. En plus, lorsque j'ai quelques lacunes dans la matière, je stresse et donc j'en connais encore moins... Il faut vraiment que je reste zen dans ces cas-là.

 

     Lors de nos cours, nous sommes souvent amenés à travailler en groupe que ce soit en math, en français, en neutralité... De plus, j'ai été une tutrice lors de ma Bac2 pour les Bac1, je suis allée à la rencontre d'une infirmière en santé communautaire, je rencontre les parents de mes baladins à chaque réunion... Je suis donc capable de collaborer avec mes collègues, d'accueillir les parents et de les rassurer... 

     Par contre, pour ce qui est de la flexibilité du temps et de l'espace, les professeurs nous en parlent énormément mais je n'ai pas encore su/pu les tester en stage. Normalement, à la fin de cette année, j'aurais vécu une activité mathématique en outdoor, sans oublier que je pars au Canada pendant le deuxième quadrimestre... Je reviendrais donc avec plein d'idées  d'aménagement de classe ainsi que d'horaire.  

 

     Je dois dire que je ne suis pas un as en informatique mais je l'utilise quand même souvent pour rechercher des informations, pour les réseaux sociaux, pour continuer à me former grâce à des conférences... Cependant, je ne m'y connais pas bien en programmation ou en TBI, je n'ai encore jamais fait vivre une classe inversée à mes élèves... Heureusement, le cours de TIC de Madame Laurent me permet de me familiariser avec le numérique et même de me réconcilier avec celui-ci car je n'ai pas vraiment de belles histoires avec lui en stage (baffle qui me lâche, le wifi ne fonctionne pas le jour où j'en ai besoin...). Un autre de mes objectifs pour cette année serait d'insérer le numérique dans ma classe sous n'importe quelle forme. 

 

     Si j'observe cette branche, je peux dire que j'ai une bonne pensée critique ainsi qu'une bonne réflexivité. Chez les enfants, je stimule leur pensée critique au travers de leçons d'éveil mais aussi par rapport à des faits rencontrés sur internet ou sur les réseaux sociaux. La réflexivité, elle, est travaillée lorsque je reprends avec mes élèves leurs stratégies mises en place pour telle ou telle activité. Cette année, je vais encore plus appuyer dessus suite à des banques de stratégies que je créerais avec mes élèves. 

 

     La communication est un élément très fragile car un enfant doit se sentir en confiance et écouter pour avoir envie de partager ce qu'il a à nous dire. Aux scouts ou en stage, je veille donc à être bienveillante, emphatique, à l'écoute des enfants... afin que les enfants n'aient pas peur de partager leur idées lors de débats philosophiques ou lors de conflits.

     Cette année, suite à mon TFE sur la découverte d'un pays, je vais davantage exploiter la branche sur les habilités sociales et culturelles. 

 

     Ces 10 branches qui représentent le profil d'un étudiant d'Henallux ne pourraient-elles pas correspondre aux compétences que les enfants devraient acquérir tout au long de leur apprentissage ? Et si, mais chaque enseignant doit d'abord posséder ces capacités avant de pouvoir les transmettre aux enfants !