• Les "flops" le plus courant en P1

           Lors du retour sur notre stage de P1, en cours de pédagogie, notre professeur nous a posé plusieurs questions dont la suivante : "Quel a été ton plus grand flop de stage ?" Suite à cette question, je me suis rendu compte que nous n'avions pas du tout vécu notre stage en P1 de la même manière vu que les flops étaient propres à chacun. 

         J'ai donc repris les problèmes de tout le monde afin d'essayer de trouver une solution pour chaque flop et ainsi me préparer pour ma future vie professionnelle. 

     

    • "J'ai créé des ateliers dans lesquels il y avait à la fois un carnet de route et des cartes à tâches." 

          Pour des P1 qui viennent de rentrer dans le monde scolaire des primaires, mélanger un carnet de route ET des cartes à tâches n'est pas la meilleure solution, ils vont vite être perdus. Pour les ateliers, il faut choisir. Tu peux utiliser soit un carnet de route, soit des cartes à tâches ou même rien. Chacune de ces solutions a ses avantages et ses inconvénients. 

    Le carnet de route est très bien structuré avec le nom et le numéro de chaque atelier mais il est souvent oublié par les enfants qui préfèrent jouer que de noter.

    Les cartes à tâches sont très ludiques et permettent l'amusement tout en apprenant chez l'enfant. Si ces cartes sont accompagnées d'une fiche de réponses à compléter, les enfants risquent, comme le carnet, de l'oublier. Par contre, si cette fiche n'existe pas, les enfants pourront canaliser toute leur attention dans l'atelier mais aucune trace ne sera réalisée. 

    Le fait de ne rien avoir permet aux enfants de se plonger totalement dans l'activité. L'inconvénient de cela, c'est qu'aucune trace ne permet de retracer ce que l'élève a appris. 

         Afin de varier nos ateliers avec les enfants, il faut savoir jongler avec les trois façons de faire. 

    Les "flops" le plus courant en P1

     

    • "Lorsque j'ai utilisé une nouvelle pédagogie pour la soustraction sans ressources requises, je me suis mêlée les pinceaux car j'ai voulu aller dans les détails de la leçon." 

         Lorsque l'on teste un nouvelle pédagogie, il faut y aller petits pas par petits pas. On aborde d'abord les contours, puis on décortique couche par couche la pédagogie avant de plonger entièrement dedans. Pour cela, il faut que l'enseignante consacre du temps à la découverte de cette nouvelle façon de faire en consultant des livres, des vidéos, en rencontrant des personnes... Se lancer dans quelque chose de nouveau sans s'en informer est souvent catastrophique. Cette leçon ira directement dans le cahier de brouillon. 

         Après s'être informée, il faut regarder si on dispose de tout le matériel nécessaire. Si pas, il y a toujours moyen de le créer par soi-même. Une fois que vous vous êtes questionnés sur la pédagogie et que vous avez vérifié votre matériel, il n'y a plus qu'à donner la leçon et à faire des ajustements pour améliorer votre activité. 

    Les "flops" le plus courant en P1

     

    • "Pour ma gestion du bruit, j'avais un souci de rythme et de dynamiste. Les enfants se lassaient assez vite de mes rituels."

         Pour la gestion du bruit, il existe diverses façons de la gérer comme le feu rouge, la mascotte, les félicitations... Si l'enseignante a déjà testé un grand nombreux de ces techniques, pourquoi ne pas demander aux enfants ce qui leur ferait plaisir ou même d'en inventer un. Comme ils en ont déjà vu et vécu plusieurs, ils savent ce qui leur plait ou pas. Ils peuvent donc trouver ce qui a le mieux marcher sur eux. Néanmoins, s'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur une façon de faire, l'enseignante peut alors différencier et créer plusieurs rituels par chaque groupe d'enfant. 

    Les "flops" le plus courant en P1

     

     

    • "J'ai réalisé un bain de lecture avec mes élèves et c'était assez compliqué car ils n'en avaient jamais fait."

         Ayant moi-même testé trois bains de lecture avec des enfants qui n'avaient pas l'habitude d'en faire, je peux vous dire que le premier n'a pas été facile à mettre en place. D'ailleurs, il se trouve dans ma rubrique "Cahier de brouillon" (Mon premier bain de lecture). Dans cet article, vous trouverez ce qui n'a pas été et ce que je peux améliorer. 

       Durant mon stage, le premier bain de lecture n'a pas été grandiose. Cependant, comme j'ai su m'adapter et que les P1 avaient déjà eu affaire à une leçon de ce type, mes deux autres bains de lecture se sont super bien déroulés. Ce que je peux en conclure c'est qu'au début, cela va toujours être plus compliqué mais une fois les élèves initiés à cette leçon, cela va fonctionner comme sur des roulettes.  

     

    Les "flops" le plus courant en P1

     

    • "Comme je rigolais pas mal avec les enfants, je passais plus mon temps à les cadrer qu'à donner cours."

         Dans ma tendre enfance, j'ai eu un instituteur qui passait son temps à rire avec nous. D'ailleurs, lorsqu'il faisait des blagues, on le considérait davantage comme un ami qu'un professeur. Cependant, il avait réussi à créer une dynamique de classe où nous savions quand c'était le moment de rire et quand ça ne l'était pas. J'ai passé mes deux meilleures années du primaire (P3/P4) avec cet instituteur et c'est même lui qui m'a inspirée à faire ce métier-là.

         Il est vrai qu'au début, cela va être difficile de jongler entre la rigolade et le travail mais il ne faut pas hésiter à amener un peu de "fun" dans la classe. Il faut toujours garder à l'esprit que les enfants retiennent souvent que des souvenirs affectifs durant leurs années de primaire.  

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