Le surligneur

     Pour mettre en évidence des éléments importants dans un texte ou dans les consignes, l'enfant peut les repasser au flou. L'enseignante peut elle-même surligner des informations importantes en circulant dans les bancs pour aider les élèves en difficulté. Comme quoi un simple objet peut être d'une grande d'aide pour les enfants. 

Le plan de travail 

     C’est un outil de planification, d’individualisation, de remédiation, d’autonomisation, mais aussi de différenciation qui consiste à donner une vision globale du travail à faire aux élèves sous forme de contrat pendant une période définie. Il peut être divisé en plusieurs sections : une section pour le travail obligatoire, une autre qui reprend le travail d’enrichissement… Les enfants ont le choix de l’ordre dans lequel il va réaliser les tâches. À la fin de la semaine, un bilan est réalisé avec l’enseignante afin de planifier le plan de travail pour la semaine qui suit. 

Le tableau de programmation 

 C’est un tableau plus collectif que le plan de travail. Il y a aussi des activités obligatoires et facultatives qui sont proposées par l’enseignante. Dans ce tableau, si on enseigne dans une classe à plusieurs divisions, il y a un code couleur ou autre qui permet de différencier les travaux communs des travaux par année.

Ces deux outils vont permettre aux enfants d’avancer à leur rythme et à l’enseignante de consacrer du temps aux enfants en difficulté. Souvent, il y a un système de gestion de travail qui accompagne ces outils.

Le menu du jour 

     C’est un repère qui situe l’élève dans le déroulement de la journée en ce qui concerne le travail à faire. Pour ceux qui ont des soucis dans les fonctions exécutives, il peut être utile pour les aider à anticiper, à planifier ou à gérer des actions dans le temps.  

Les fiches de procédure 

      Ce sont des fiches qui aide les enfants étapes par étapes à tous ses affaires avant de rentrer à la maison, à travailler, à effectuer une dictée...

• Ce qu'il faut éviter : photos flous, pas attrayantes, trop de textes, trop de couleur, pas de couleur, pas d'image.
• Ce qu'il faut privilégier : mots en évidence, images en rapport avec le texte, écrire grand, attrayante, différents formats (A5, dossier, cartes...), sur feuille de couleurs... 

Le flipbook (cf. Mon flipbook)

     Le flipbook est une sorte de livrets construit à la main. A chaque fois qu'on soulève une feuille, un morceau de la synthèse est dévoilé. 

Le lapbook ou cahier interactif (cf. Ma synthèse interactive)

Le lapbook est une sorte de livres créé et décoré par l'enfant. Il reprend les éléments étudiés en regroupant les informations sous forme de dessins, de tableaux, d'écrits, d'images, de collages et de graphismes en tout genre. Il peut y avoir des rabats, des pochettes, des enveloppes...

     Ces deux outils sont souvent des synthèses qui reprennent toutes les informations importantes d'une matière. Ils sont ludiques, éducatifs, visuels, attractifs...  L'enfant peut varier le contenu en fonction de son apprentissage, c'est-à-dire qu'il peut mettre juste ce qui est nécessaire ou au contraire aller plus loin dans le sujet. Ce sont des bons supports d'apprentissage pour garder une trace mais aussi de bons supports pour réviser. Les kinesthésiques trouvent enfin leur bonheur. 

     Comme pour le matériel, il existe une multitude de techniques qui se retrouvent dans le DEA (cf. mes-livres).